Éditions précédentes du concours
Découvrez les lauréats des éditions précédentes de notre concours photo dédié à la mise en valeur des arbres en milieu urbain. Chaque image primée témoigne de la beauté, de la diversité et du rôle essentiel des arbres dans nos villes. En parcourant ces archives, vous revisiterez des moments forts où la créativité des participants a contribué à sensibiliser le public à l’importance de préserver et de valoriser notre patrimoine arboré urbain.
Édition 2023
Dans la catégorie Espèce
Tulipier de la rue Vimy
Présenté par Joëlle Prince
Texte d’appui de candidature
Joëlle Prince – Tulipier de Virginie
Le Tulipier de Virginie est un gros arbre avec de larges feuilles en forme de tulipes. Il fait des fleurs comme des tulipes oranges et jaunes au mois de juin. Il n’y en a qu’une douzaine à Sherbrooke. C’est une espèce qui vient du sud des États-Unis. Cet arbre est magnifique et rare.
Dans la catégorie Apparence ou impact visuel
Saule à l’entrée du cimetière Elmwood
Présenté par Pierre Côté
Texte d’appui de candidature
Pierre Côté – Saule (peut être Salix Alba)
Cet arbre a probablement affronté des conditions de croissance difficiles en raison du sol pauvre dans lequel il a poussé et de la pente dans laquelle on l’a planté. Isolé et sans doute malade (tronc exagérément noueux) il n’en fait pas moins partie des géants du cimetière. Penché et courbé sa nature lui permet d’affronter ces conditions adverses et lui confère une personnalité distincte et unique. Son écorce rappelle les rides profondes d’une très vieille personne et témoigne d’une certaine longévité. Du point de vue du photographe, ce saule impose le respect par sa résilience. Enfin, son environnement (Cimetière Elmwood) finit de lui attribuer une apparente nature pérenne et bienveillante à l’instar des sépultures qu’il côtoie.
Puissent ces photos vous le faire découvrir.
Dans la catégorie Histoire ou valeur patrimoniale
Pin blanc sur le terrain de la Bishop’s College School
Présenté par Luc Beaudoin
Texte d’appui de candidature
Luc Beaudoin – Pin blanc
Avant que les explorateurs européens débarquent en Amérique, le Pin blanc était au centre des activités des Iroquoiens du St-Laurent. Les premiers colons de l’Amérique française l’utilisaient pour leurs habitations et leurs meubles. Au XIXe siècle, les peuplements de Pin blanc feront l’objet de coupes intensives. Puis, les grandes forêts de Pin blanc s’effondrent et ce sera la fin de l’exploitation massive de cet arbre. En Estrie, il reste quelques spécimens de bonne taille qui ont réussi à survivre et à devenir des géants. Un de ceux-là se trouve sur le terrain de la Bishop’s College School, à côté du terrain de football. Majestueux, il est lié à la vie du collège depuis plus de 150 ans. Le Pin blanc a une valeur patrimoniale parce qu’il est intimement lié à notre histoire. En 1570, il est choisi par les Cinq-Nations iroquoises comme arbre emblématique de la Ligue. En 1701, la Grande Paix de Montréal fut signée et le Pin blanc se couvrit du titre de « L’arbre de la paix ».
Prix Coup de cœur du public
Chêne au coin des rues Dominion et Victoria
Présenté par Isabelle Bisson-Petit
Texte d’appui de candidature
Isabelle Bisson-Petit – Chêne
Ce grand chêne est un point de repère dans le quartier. Lorsque nous avons déménagé à cette adresse l’été dernier nous avons été surpris de voir des gens venir l’enlacer et même méditer à ses pieds. Depuis nous y avons aussi installé une balançoire pour les enfants et c’est un vrai catalyseur social! Il nous a permis de rencontrer plusieurs voisins et en plus d’être facilement retrouvés! (« Ah oui, la maison où se trouve le vieux chêne au coin Dominion et Victoria! ») C’est un bonheur de profiter de sa présence imposante tous les jours!